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À l’automne 1981, une quinzaine de personnes assistent à la réunion de fondation de la Société historique de Hearst et de la Région. On mandate alors un comité, formé de Huguette Brisson, Omer Cantin, Roland Chartrand, Danielle Coulombe et Ann Siska, de procéder à la mise en place de l’organisme et à son incorporation.

Dans un communiqué de presse, l’organisme affirme qu’il « se donne comme objectif de valoriser et de faire connaitre l’histoire de notre région. Il entend également promouvoir la conservation et la protection du patrimoine local. Historiquement très jeune, notre région s’avère fascinante à étudier. En effet, nous avons encore la chance de rencontrer et de discuter avec les pionnières et les pionniers de la première heure. Quel avantage que de pouvoir apprendre notre histoire en écoutant des personnes qui l’ont vécue; ces femmes et ces hommes, qui ont < trimé dur > pour défricher, coloniser et bâtir, ont fait de Hearst et de la région ce qu’elles sont devenues aujourd’hui. Nous pouvons et nous devons profiter de leur présence pour apprendre et pour écrire notre histoire. »

Pendant 12 ans, la Société historique marraine de nombreux projets. Plusieurs prennent forme grâce à l’obtention de subventions permettant l’embauche d’étudiantes et d’étudiants pendant l’été. Parmi ces projets, notons la cueillette de photos reliées à l’histoire de la région. Reproduites sur diapositives, elles permettent de monter des expositions et des diaporamas. Des expositions ayant notamment comme thèmes les villages disparus, les sports, les affaires et le commerce sont installées, à la fin de l’été, à la Bibliothèque publique de Hearst. À l’été 1986, la Société historique met sur pied un projet ayant « comme objectif de mieux faire connaitre le vécu de quelques-unes de nos pionnières et quelques-uns de nos pionniers. Martine Cantin et Guylaine Coulombe, recherchistes pour ce projet, recueillent les témoignages qu’elles publient ensuite » dans le journal Le Nord.2 Le livre Témoins de notre Histoire, publié aux Éditions Cantinales en 2000, regroupe une partie des témoignages recueillis en 1986.

En 1990, la Société historique forme un comité ayant « comme mandat de trouver les moyens de conserver et de rénover la gare »3 de Hearst, alors menacée de démolition. L’organisme y travaille sans relâche pendant un certain temps. Malgré ses efforts et les cris du cœur de citoyennes et de citoyens qui veulent sauver la gare, cette dernière est démolie en septembre 1992. La Société historique cesse ses activités peu de temps après.

Conservées pendant longtemps par Roland Chartrand, un des fondateurs de la Société historique, les archives de l’organisme se trouvent maintenant au Centre d’archives de la Grande Zone argileuse, qui procède présentement à leur classification. En plus des documents reliés au fonctionnement et aux activités de l’organisme, le fonds contient de précieuses informations au sujet de l’histoire de la région. On retrouve environ 1200 diapositives, les photos présentées dans les expositions, des renseignements portant sur les communautés de la région, de l’information au sujet de plusieurs organismes œuvrant ou ayant œuvré à Hearst ainsi que les nombreux dossiers relatifs aux tentatives pour préserver la gare de Hearst. Une fois la classification complétée, le fonds sera mis à la disposition des étudiantes et des étudiants ainsi que des chercheurs et des chercheuses.

Références :

  1. Fonds de la Société historique de Hearst et de la Région, Communiqué de presse signé par Danielle Coulombe, 1983 (classification en cours).
  2. Société historique de Hearst et de la Région, Témoins de notre Histoire, Hearst, Les Éditions Cantinales, 2000, p. 9.
  3. Fonds de la Société historique de Hearst et de la Région, Procès-verbal, 20 septembre 1990 (classification en cours).

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