6 mai 2013
Le Centre d’archives de la Grande Zone argileuse a reçu le Fonds de la Paroisse Immaculée-Conception de Kapuskasing en 2008. Le fonds contient des documents reliés à la communauté franco-ontarienne entre 1925 et 1962. En plus de quelques documents reliés à la paroisse, on retrouve de l’information au sujet des organisations francophones et religieuses autrefois affiliées à la paroisse. Une grande partie des documents portent sur l’Association canadienne-française d’éducation d’Ontario (ACFÉO). Parmi les documents, on retrouve de la correspondance, des brochures, des rapports, des études, des coupures de journaux, ainsi que quelques publications et communiqués officiels.
Bref historique de la Paroisse Immaculée-Conception de Kapuskasing
L’érection canonique de la paroisse Immaculée-Conception remonte à juin 1921, peu après l’incorporation de la ville de Kapuskasing. Les missionnaires Oblats de Marie-Immaculée, arrivés à Hearst en 1917, se voient confier la nouvelle paroisse. Avec le consentement de l’évêque, les Pères Oblats achètent un magasin pour en faire une église et un presbytère. Le premier curé de la paroisse est le père Oliva Paquette qui sera alors responsable d’une soixantaine de familles catholiques dans la région.
Il faut rapidement déménager la paroisse à cause du nombre croissant de catholiques qui débarquent à Kapuskasing en raison de l’expansion rapide de l’industrie forestière. La construction d’une nouvelle église et d’un nouveau presbytère débutera en 1923. L’église de la paroisse, toujours utilisée aujourd’hui, est bénie par Mgr Joseph Hallé le 15 juin 1924.
La paroisse se chargera initialement de l’éducation de langue française dans la région. La première école primaire ouvre officiellement ses portes en 1921 dans le presbytère et est fréquentée par 18 garçons et 20 filles, chiffres qui doublent l’année suivante. Les Sœurs de la Charité d’Ottawa (Sœurs grises) et les Frères du Sacré-Cœur s’occuperont de la formation des élèves à partir de 1926 et 1944 respectivement.
En raison de la croissance démographique, trois autres paroisses sont formées à partir de 1954, soit l’église Notre-Dame-de-la-Paix, l’église Notre-Dame-des-Victoires et l’église anglophone St. Patrick.
En 1988, le clergé diocésain prend la responsabilité de la paroisse. Le père Jean-Guy Mailloux devient ainsi le premier curé séculier de l’église.
Source (texte) : Site web du Diocèse de Hearst.
Source (photo) : Université d’Ottawa, CRCCF, Fonds Association canadienne-française de l’Ontario, C2/384/2.